Ma commande (0)
ACCUEIL NOUS CONTACTER ADHERER MON COMPTE
NOUS SUIVRE Facebook Instagram
Cinémathèque des Pays de Savoie et de l'AinCinémathèque des Pays de Savoie et de l'Ain
Salle de cinéma

Imprimer Envoyer la fiche par email Partager sur facebook

          • Au Téléphérique au mois de Mai 2023

          • La programmation au Téléphérique
          • En Mai au Téléphérique

            Au Téléphérique, nous célébrons l’arrivée du « Joli Mai » avec Chris Marker !

            Mercredi 3 mai à 19h : Le Joli Mai de Chris Marker & Pierre Lhomme, France, 1963

            Mai 1962, Paris. La guerre d’Algérie vient de s’achever avec les accords d’Évian. En ce premier mois de paix depuis sept ans, que font, à quoi pensent les Parisiens ? Chacun témoigne à sa manière de ses angoisses, ses bonheurs, ses espoirs. Peu à peu, se dessine un portrait pris sur le vif de la France à l’aube des années 60.

            En ce printemps 1962, Marker révolutionne son cinéma. Lui qui était jusque là un cinéaste de la table de montage, écrivant les commentaires face aux images, il se saisit des nouvelles caméras légères et des magnétos synchrones et descend dans la rue pour capter la parole des gens à un moment très particulier : la guerre d’Algérie s’achève et la France bascule dans la modernité en en finissant avec son empire colonial.


            En ce milieu des Trente glorieuses, la question du bonheur, "invention récente" comme il est dit dans le film, se pose avec une acuité inédite ‑­ sans doute illusoire

            Le Cinéma iranien à l’honneur

            Films documentaires et de fiction, de toutes les tailles. Morceaux choisis de la filmographie d’Abbas Kiarostami.

            La Trilogie de Koker

            Entre fiction et réalité, c’est avec ces trois films que le cinéma iranien s’ouvre à des formes de créations cinématographies alors peu explorées. Le point commun de cette trilogie ? Le village de Koker dans le Nord de l’Iran.

            Jeudi 4 mai à 19h : Où est la maison de mon ami ? de Abbas Kiarostami, Iran, 1987

            Un soir, Ahmad, jeune écolier s'aperçoit, alors qu'il se prépare à faire ses devoirs, qu'il a rapporté chez lui par erreur le cahier de son ami Mohammad. Sachant que ce dernier risque d'être renvoyé s'il ne rend pas ses devoirs, Ahmad part à sa recherche, dans le village voisin de Poshteh. Mais la route est longue et difficile, l'adresse imprécise, et le temps bien court jusqu'au lendemain où les devoirs devront être rendus... Cette simple course va se transformer pour le jeune écolier en un véritable chemin initiatique dans une société figée sous le poids des interdits.

            Jeudi 11 mai à 19h : Et la vie continue de Abbas Kiarostami, Iran, 1991

            En 1990, un tremblement de terre dévaste le nord de l'Iran. Un cinéaste, accompagné de son fils, revient sur les lieux qui furent ceux du tournage de son film précédent. Sur place, il ne trouve que ruines, deuil, désolation. Et pourtant, il demeure un furieux élan pour que la vie continue. Comme si rien ou presque ne s'était passé...

            En l'occurrence, il s'agit de la transposition de l'histoire vraie du cinéaste Abbas Kiarostami qui avait tourné Où est la maison de mon ami ? à l'endroit même où le tremblement de terre a eu lieu plus tard.

            Mercredi 17 mai à 17h : Au travers des oliviers de Abbas Kiarostami

            Une équipe de cinéma s'installe, parmi les oliviers, dans un village du nord de l'Iran qui vient d'être dévasté par un tremblement de terre. Keshavarz, le réalisateur du film, qui s'intitule Et la vie continue, est à la recherche de ses acteurs.

            Le cinéma fait rêver les enfants d'une école. Ils participeront à la production ou assisteront au tournage. Mme Shiva, la première assistante, organise un casting. Les jeunes filles en voile s'imaginent déjà devant la caméra. Le réalisateur retient en particulier Tahereh et quelques-unes de ses amies. Hossein, un jeune maçon, est engagé comme assistant. Il remplace l'acteur amateur qui devient bègue dès qu'il s'adresse à une femme...

            Sélection de court et long métrages d’Abbas Kiarostami

            Mercredi 10 mai à 19h : Les élèves du cours préparatoire de Abbas Kiarostami, Iran, 1985

            Une école primaire iranienne au milieu des années 1980. Dès qu’un conflit éclate, les élèves concernés sont envoyés dans le bureau du directeur qui les interroge de façon à ce qu’ils reconnaissent d’eux-mêmes leur part de responsabilité, toujours selon le même cérémonial : interrogation, aveux, repentir.

            Pour réaliser Les Élèves du cours préparatoire, Abbas Kiarostami s’est inspiré à la fois de ses précédents travaux au sein du Kanoon et de sa propre expérience de parent. Dès le premier jour de la rentrée scolaire, le cinéaste a installé une caméra dans cette école d’un quartier pauvre de Téhéran, afin que les élèves s’habituent à sa présence. Conçu de manière très ritualisée, le film se déroule entre la cour et le bureau du directeur, sans jamais entrer dans la salle de classe : l’école est ici envisagée comme un lieu de socialisation et non d’apprentissage théorique. Le spectateur voit se forger la personnalité des jeunes enfants et leur capacité de jugement, grâce à la figure du directeur qui les amène subtilement à l’introspection. Comme à son habitude, Abbas Kiarostami intègre à ce dispositif documentaire de purs moments de poésie, comme ce lâcher de sacs plastique dans la cour, que le spectateur se prend à regarder avec des yeux d’enfants.

            Mercredi 17 mai à 14h30 : Expérience (1973) suivi de Le Pain et la Rue (1970) de Abbas Kiarostami, Iran

            Expérience : Mohammad, un jeune garçon de 14 ans, est employé à tout faire dans la boutique d'un photographe où il est autorisé à dormir. Il est amoureux d'une jeune fille de la bourgeoisie qui habite à l’autre bout de Téhéran. Un jour, il croit surprendre un regard approbateur de sa part. Encouragé, Mohammad vient dès le lendemain proposer ses services dans la maison des parents de la jeune fille. Il s’agit du premier long métrage du réalisateur.

            Le Pain et la Rue : Un petit garçon doit ramener le pain à la maison. Mais comment faire pour éviter le gros chien qui lui barre la rue ?

            Mercredi 24 mai à 14h30 : Le Passager suivi de La Récréation de Abbas Kiarostami, Iran

            Le Passager : Qassem, un jeune garçon de province passionné de football, décide de se rendre à Téhéran pour assister à un match de l'équipe nationale. Avec l'aide de son ami, il fait l'impossible pour réunir l'argent nécessaire...

            La Récréation : Un jeune garçon est à la porte de sa classe. Il tient son cahier et un ballon de foot très mou tout en soufflant dans un ballon de baudruche. Le directeur passe et le punit de coups de baguette sur les mains. La cloche sonne et tout le monde sort en courant. Le gamin file dans le dédale des ruelles et arrive dans une cour où des garçons de son âge et plus vieux jouent au foot. Le ballon lui arrive dans les pieds et il tire. Les garçons sont furieux et il s'enfuit, poursuivi par le plus vindicatif. Réfugié dans une maison qui n'est pas la sienne et prudent pour en ressortir, il parvient à lui échapper…

            Plusieurs thèmes du Passager sont déjà présents dans ce court métrage sans dialogue.

            Documentaires

            Mercredi 24 mai à 19h : Filmfarsi de Ehsan Khoshbakht, Iran, Grande-Bretagne, 2019

            Ouvrant la boîte de Pandore du cinéma populaire iranien, le « filmfarsi », ce documentaire à base d’images inédites des films censurés du cinéma iranien d’avant la révolution islamique dévoile l’histoire cinématographique et sociale de l’Iran de la royauté et du Shah, étouffée et censurée depuis 1979.

            Mercredi 31 mai à 19h : À Vendredi, Robinson de Mitra Farahani, France, Suisse, Iran, Liban, 2022

            C’est dans son manoir du Sussex, décor instantané de cinéma aux bords de la Manche britannique, que l’écrivain et cinéaste iranien Ebrahim Golestan reçoit un premier message de Jean-Luc Godard, isolé à Rolle sur les rives du lac Léman. Mitra Farahani met en scène la correspondance entre ces deux naufragés, robinsons légendaires se renvoyant bouteilles à l’eau 29 vendredis durant.

            À plus de 90 ans, les deux se prêtent au jeu avec malice, humour et intelligence, profitant de la lenteur offerte par la correspondance. Le Suisse envoie des e-mails cryptés, mélange de captures d’écrans, selfies ou enregistrement sonores – une modernité anachronique, à l’image de chacune de ses lunaires apparitions numériques –, réceptionnées par l’écrivain qui répond en longs commentaires, soignés et rigoureux, ironisant sur la pompe de son correspondant : "Il y a quelque chose de prétentieux chez Godard, ça doit être lié à son éducation chrétienne".

            La réalisatrice a un usage critique de cette correspondance, en fragmentant chaque extrait comme pour faire front à la linéarité du récit : elle fait réfléchir le quotidien depuis les images qui l’ont intégré, et sur cette matière orchestre un film qui finement révèle l’intertexte entre le motif et l’intime.

            Un grand classique pour les plus jeunes

            Mercredi 31 mai à 14h30 : The Kid de Charlie Chaplin, États-Unis, 1921

            La mère d’un jeune enfant, ne pouvant subvenir à ses besoins, décide de l’abandonner dans la voiture d’une famille fortunée. Deux voyous volent cette voiture et finissent par entendre pleurer l’enfant. Ils l’abandonnent dans une ruelle où passe un peu plus tard Charlot, un vitrier miséreux. Gêné par sa découverte, il tente d’abord de s’en défaire, avant de s’attacher à lui. Il l’éduque de son mieux mais les services sociaux s’en mêlent…

            Premier long métrage de Chaplin, le Kid est peut-être dans l’œuvre de Chaplin le mariage le plus réussi entre la comédie et la grande émotion. The Kid est considéré par les critiques comme un des plus grands films de l’ère du muet.

            Projection précédée d’un court-métrage surprise issu des collections de la Cinémathèque !

            Salle de 37 places, réservation conseillée au 04 50 23 51 09  

             contact@letelepherique.org. Plein tarif 5€, tarif réduit 4€.

Avec le soutien de :
Soutiens
Mécènat
Groupama
Suivre la Cinémathèque surFacebookInstagram

Recevoir la lettre d’informations

OK

Le Téléphérique
12 bis Route d'Annecy
74290 Veyrier-du-Lac


+33 (0)4 50 23 51 09
contact@letelepherique.org

Visites 9h - 17h du Lundi au Vendredi

Mentions légales

Conditions générales de vente

 

En partenariat avec
Partenaires
 
Partenaires
 
Powered by diasite