L'intégralité du fabuleux fonds Victor Barbe est désormais visible en ligne !
Les images du fonds Victor Barbe nous amène dans le village de Collonges dans l’Ain, à la frontière entre la Suisse et la Haute-Savoie. Nous plongeons, toujours avec un humour propre au réalisateur, à la fin des années 1930 dans la manière de vivre des campagnes françaises de l’époque tel que le travail au champ auquel contribue les animaux, les festivités de village avec des jeux que nous ne connaissons plus et d’autres qui ont perduré, avec toutefois l’ombre de la deuxième guerre mondiale qui approche.
Les hommes s'entraînent au tir dans les hauteurs, puis la guerre est là, les affiches d'appel aux réservistes envahissent les murs, Victor Barbe filme en catimini l’arrivée des Allemands après que l’armée française ait reculée, la ligne Maginot. Puis enfin on fête la Libération, c’est l’effervescence dans les rues, les drapeaux français sont suspendus au-dessus des troupes françaises qui défilent dans les rues.
Les films de Victor Barbe promettent de très belles émotions, des scènes aussi intéressantes que touchantes lorsque le réalisateur filme sa famille.
Merci à Théo Ferrari, notre précieux stagiaire, pour la rédaction du texte.
L’espace Phil’Arts est sorti du cadre avec une exposition inédite autour de l’Art Urbain et un circuit « hors les murs » au fil des routes de Fillière.
Nous serons ravis de recevoir les adhérents de l'association Les Carrés, le 4 mai à 14h
Au programme : projection d'un montage composé d'images de nos collections sur la thématique des activités lacustres, suivi d'une projection du documentaire Le France sur la fascinante et mystérieuse histoire du dernier vapeur, réalisé par Stéphane Santini et co-produit par la Cinémathèque des Pays de Savoie et de l'Ain, suivi d'une visite du Téléphérique.
De nouveaux fonds numérisés et visibles en ligne ce mois-ci
Pour les passionnés de train, ce fonds saura vous combler par sa multitude de séquences ferroviaires en tout genre. Il débute à toute vapeur avec les locomotives des chemins de fer secondaires, ces petites machines à voie métrique qui ont un jour sillonnées nos campagnes. Ce sont des compagnies comme les Chemins de Fer de Tourisme et Montagnes, le Chemin de Fer du Vivarais ou encore le Petit Train de La Mure et son point de vue imprenable sur le lac de Montaynard-Avignonet qui font encore le plaisir des touristes.
Ces images nous invitent à monter à bord de ces wagons pour revivre ces sensations d’autrefois, la fumée de la cheminée sifflante et bouillante de son charbon incandescent, les paysages qui défilent au rythme de la machine.
Mais gare aux rêveries, Joseph Minarro n’a pas filmé que des lignes de chemin de fer et vous serez quasiment intégré dans la famille du réalisateur lors des nombreuses scènes à la maison. Au fil des visionnages on reconnait les personnes, la mamie qui jardine, la femme qui joue avec le chien et cueille des fleurs, le papi dans l’atelier familial, quand ils ne sont pas tous ensemble dans un magnifique champ de fleurs blanches laissant alors l’esprit vagabonder avec eux.
Terminus du fonds sur une note moins joyeuse mais importante, Joseph nous expose l’incendie de la raffinerie de Feyzin, un tragique événement qui a marqué les esprits des habitants de la région lyonnaise en janvier 1966. Les flammes crachent un immense panache de fumée noire suite à l’explosion de la citerne dont nous voyons les restes quelques jours après.
Sur la ligne des événements tragiques nous embarquons également pour l’anniversaire de la libération du camp de Mauthausen en Autriche. L’émotion du moment est palpable, poignante lorsque l’on voit les cérémonies et les hommes pleurer avec des espoirs de paix.
Le fonds Minarro est extrêmement intéressant, touchant plusieurs aspects de l’histoire tant internationale que locale mais ponctuée de moments intimes et de paysages de notre région.
Projetée au Festival International du documentaire en janvier puis sur ARTE en prime time fin février, cette série documentaire de six épisodes est maintenant disponible en intégralité en VOD sur Arte.tv
"1942" propose de raconter l’année 1942 à hauteur d’homme. Loin des lignes de front, elle capte ce qu’était l’air du temps de cette année décisive et ce que les populations civiles percevaient de l’écho de la guerre.
L'épisode 5, illustrant la vie de Vito Dumas, navigateur solitaire ayant réalisé un tour du monde en 1942, contient des extraits du fonds Adrien Bonnefoy issus des collections de la Cinémathèque des Pays de Savoie et de l'Ain et conservés aux Archives départementales de Haute-Savoie.
Le film du mois
Polaroid Monster - Marc Leblanc
Les skaters se suffisent rarement des skateparks, ils arpentent leurs villes afin de dénicher leur prochain terrain de jeu, celui-ci pouvant prendre la forme d'un banc, d'un muret, d'un escalier, d'un poteau tordu, où ils pourront enchainer tricks sur tricks, toujours accompagnés de leur caméra.
Se rendre dans les villes voisines offrent de nouvelles possibilités, c'est en cela que les films de skate se révèlent également être de précieux témoins visuels d'une région et d'une territoire.
Dans ce film, Marc Leblanc, un des réalisateurs de films de skateboard les plus renommés de la scène annécienne, nous offre un échantillon des meilleures performances, mais aussi les meilleures chutes, des meilleurs riders d'Annecy entre 2003 et 2013 à Annecy, Veyrier-du-Lac, Poisy, Chavaneau, Genève, Lancy...
Ces scènes ont été tournées sur mini DV avec un camescope Sony modifié afin d'y installer une poignée et doté d'un objectif fisheye de la marque Century.
Le film est divisé en chapitre matérialisé par des animations de dinosaures, zombies, super héros... A découvrir absolument !
Cinémathèque des Pays de Savoie et de l'Ain
Le Téléphérique - 12 bis Route d'Annecy - 74290 Veyrier-du-Lac
+ 33 (0) 4 50 23 51 09 - contact@letelepherique.org