Un vent du Sud vient attire notre réalisateur John Kinsmen à visiter la très belle ville de Séville en Espagne en 1950, cette ville ancrée de deux culture espagnol et musulmane, deux essences d'art qui se confondent pour nous donner à voir la mosquée almohade, aujourd'hui la cathédrale Notre-Dame de Séville et son minaret clocher le Giralda. Un style incroyable, unique à cette région méditerranéenne. Le film est tout aussi plaisant, il libère un parfum d'évasion, une invitation au voyage et à la découverte de la culture de ces régions chaudes chargées d'histoire.
Nous traversons la mer pour rejoindre Rabat. Le film est muet pourtant nous pourrions presque imaginer les sons du marché que traverse le réalisateur, la chaleur du soleil sur la plage et la fraîcheur des jardins. Là, nous passons devant l'Hôtel Balima puis la Banque d'Etat du Maroc. Nous arrivons dans le fort la Kasbah des Oudaïs où des gardes en tenue rouge s'amusent à escalader un canon. Les murailles sont impressionnantes, témoins du passé de cette ville côtière et capitale du royaume. La porte monumentale de Bab Rouah et ses fortifications nous indique l'importance de bien garder cette ville aux villas d'un blanc éclatant et ses rues fleuries.
Le voyage passe également par Casablanca, devant la statue équestre du Maréchal Lyautey et la Tour de l'Horloge sur la Place des Nations Unies, autrefois la Place de France. Un sentiment d'histoire très vivante perdure encore, un riche passé entre ce royaume et la France, encore très présent malgré les bâtiments modernes qui se construisent tel l'immeuble Liberté.
Il reste cependant certain que les voyages de Kinsmen au Maroc sont un trésor à partager et à apprécier.