Le Caméra Club d'Annecy

Le Caméra Club d’Annecy (CCA) est une association loi de 1901 créée en 1950 par un groupe de passionnés de cinéma amateur.

Le CCA a vécu toute l’évolution du cinéma amateur : de la pellicule en 16 mm ou 9,5 mm (plutôt coûteuse et au montage délicat de coupes aux ciseaux et à la colle), en passant par les supports analogiques VHS, S-VHS, 8 et Hi-8, jusqu’à l’apparition de formats de meilleure qualité, moins chers et plus pratiques, le DV, le HDV et le Ultra HD (4 K). Il reste bien entendu attentif à toutes les évolutions à venir.

Le club, espace de rencontres, d’échanges et de formations :

- projette les courts-métrages de ses adhérents au théâtre de l’Échange à Annecy deux jeudis par mois.
- organise également un Festival annuel, où il présente ses meilleures réalisations au cours de soirées publiques.
- est affilié aux fédérations de cinéma amateur régionale (UCV7), nationale (FFCV) et internationale (UNICA), qui organisent des rencontres appréciées des adhérents.
- entretient également des échanges avec d’autres clubs français et étrangers (Genève, Bayreuth).
- témoigne de notre région et notre époque à travers la réalisation de courts-métrages sur le patrimoine et des événements locaux.
- est aussi un lieu d’apprentissage, où les adhérents échangent sur leurs projets, peuvent suivre des formations techniques autour de la prise de vue ou du montage. Les réalisations sont parfois même collégiales ! Claude Bondier, président de 1974 à 2007, animait quelques-unes de ces formations, qui étaient l’occasion de nouer de belles amitiés, comme celles de Claude et son frère Pierre, Auguste Velland, Claude Marcellin et bien d'autres.

A travers ces travaux en commun, ces échanges techniques et cette même passion du 7e art, le Caméra Club et ses adhérents nous racontent une belle histoire du cinéma amateur et de ses pratiques.

C'était au siècle dernier... 

Jeune membre du Caméra Club d'Annecy, je décide de tourner un remake du célèbre « Il était une fois dans l’Ouest » de Sergio Leone sorti deux ans plus tôt.  A la fin du film, les trois «méchants», armés jusqu'aux dents, tirent sur le héros (sans l'atteindre !) Et le son synchrone, direz-vous ?

C'est bien là le problème, car ma Beaulieu 4008 est une caméra muette : je fais plusieurs essais pour que l'on entende les coups de feu au bon moment. Rien à faire : un peu trop tôt, un peu trop tard.

Le jour de la projection, j'arrive avec ma bobine de super 8 sous le bras. Sur la piste son, un commentaire en voix off et de la musique. C'est tout. Mais à la fin du film, on entend trois coups de feu ; au fond du Théâtre de l’Échange, j’avais sorti mon pistolet d'alarme et tiré trois fois … au bon moment ! C'est le délire dans la salle : on veut voir le pistolet, revoir le film.

Personne n'avait osé la sonorisation en direct, mais je l'avais fait. Le film était un navet : qu’importe, on en parle encore dans les clubs de la région cinquante ans plus tard !

François Vittoz - Ancien membre du CCA

Un grand Merci à Aldo Vagnotti et aux autres membres du Club pour leur contribution.
Pour plus d’informations, visitez les sites Internet :

Caméra Club d’Annecy : http://sitecca.com
Union Régionale UCV7 : https://www.ucv7.fr
Fédération Française de Cinéma et Vidéo : https://ffcinevideo.com