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Cinémathèque des Pays de Savoie et de l'AinCinémathèque des Pays de Savoie et de l'Ain

Les Réalisateurs

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          • Raymond Perrillat

          • Raymond Perrillat est né en décembre 1922 au Grand-Bornand de parents agriculteurs. Dernier d’une famille de quatre enfants, il étudie le latin, le grec et l'allemand au collège de Thônes, choix singuliers pour l’époque. Il se passionne ensuite pour la photographie et commence son apprentissage chez Clément, un photographe réputé d’Annecy.

            En 1943, Raymond a 20 ans. Avec l’instauration du Service du Travail Obligatoire, il a l’âge d’être réquisitionné pour partir travailler en Allemagne. Il intègre un chantier de jeunesse à Vizille, dans la région de Grenoble, mais s’en échappe rapidement grâce à l’aide d’un garde mobile. Il regagne la Haute-Savoie à pied et rejoint la section Allobroges du maquis des Glières en mars 1943. Son appareil Kodak l'accompagne tout naturellement.
            Ainsi, Raymond photographie le quotidien de ses camarades, les veillées et les évènements plus marquants comme les obsèques du Lieutenant Tom Morel. Lors de la dispersion du maquis, il réussit à cacher ses rouleaux de pellicules 16mm, précieusement enroulés dans leur papier d’origine, qu'il récupèrera deux mois plus tard. En août, il filmera le grand parachutage au Plateau. Il participera aux combats de la Libération à Chaux-Balmont, à Pont-Royal, à St Pierre d'Albigny et en Haute Tarentaise dans les rangs du 27ème BCA reconstitué.

            Il monte ensuite son magasin au centre du Grand-Bornand. Photographe itinérant, il organise des tournées à Thônes, Saint-Jean-de-Sixt, La Clusaz pour filmer et réaliser des photos de commandes sur les pistes, pour les mariages, communions et fêtes de conscrits. Il nous laisse ainsi de belles scènes de groupes dans les rues de ces villages.

            Rescapé des Glières, il n’oublie pas non plus sa caméra et son appareil photo lors des commémorations qui ont suivies la Libération. Nous conservons notamment des images de la construction du cimetière de Morette et des venues du Général de Gaulle et de Vincent Auriol. Quelques fois, il posait même sa caméra pour apparaître sur son balcon ou se mettre en scène autour d’un projeteur avec Fernand Rey, autre photographe du Grand-Bornand.

            Il décède en 2009.

            Le fonds Raymond Perrillat, composé de 68 films 16mm, est un témoignage de la vie d’après-guerre au pied des Aravis.
          • Raymond  Perrillat
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