Ce film est composé comme un album photo de souvenirs de famille que le couple Béchu dédie à ses enfants. Il y a d’abord la vie du couple à Faremoutiers qui donne l’occasion de mettre un visage sur l'auteur.
Dans la deuxième séquence, trois jeunes gens rendent visite à un couple âgé. Les femmes ont les cheveux courts, portent des chapeaux cloches, des pantalons et fument, rendant palpable la mode garçonne de l'entre-deux-guerres. Cette modernité contraste avec l'univers de la ferme, du couple habillé de tabliers, à la grand-mère qui jubile en tenant les lapins par les oreilles.
Une jeune femme en robe longiligne, typique des années 1930, marche dans un chemin de campagne. Bientôt accompagnées d'un couple, avec qui la balade se transforme en terrain de jeux : on monte dans un arbre, on s'amuse d'une pancarte, on se fait tourner.
Dans le jardin de ce qui semble être la même maison du début, on rencontre la belle-mère de l'auteur, une domestique, un bébé, une religieuse.
Deux voitures type Peugeot 301 se garent, en sortent une nourrice portant un bébé habillé de blanc, deux jeunes femmes en robes et chapeaux cloches, ainsi que deux femmes âgées portant des voiles noirs.
Puis c’est l’arrivée des enfants qui occupent ensuite tous les tableaux. L'occasion d'observer une très belle scène de deux enfants s'amusant avec des chèvres et de découvrir les jouets de l'époque, comme une voiture à pédales.
Une vie parmi tant d'autres (saga familiale racontée aux enfants à partir de 1931)