Kodak Modèle K

Article de Jean-Claude Laubie,
issu de la revue "CinéScopie" n°44 (2016)

Lorsque la société Eastman Kodak Co crée le format réduit 16 mm en 1923, elle met également sur le marché une caméra destinée à ce format. C’est au départ la caméra Ciné-Kodak, appelée Modèle A par la suite, actionnée par manivelle, tout comme la petite Pathé-baby de Charles Pathé. Cette caméra recevra des évolutions (modèles B, BB) et en 1930 le modèle K vient combler l’amateur. Elle sera fabriquée jusqu'en 1946.

C’est une belle caméra, dans la tradition Kodak de cette époque : gainage cuir, chromes profonds et belle mécanique. Contrairement aux modèles précédents elle accepte les bobines de 30 mètres, d’où une longueur de boîtier un peu plus importante. Selon les termes de certaines publicités, la "K" est leader dans le format 16mm, ou encore, efficace mais simple d’utilisation, la "K" est à juste titre la caméra 16 mm la plus populaire dans le monde.

Qu’en est-il exactement ?
De forme parfaitement parallélépipédique (203 x 115 x 55 mm), relativement légère (1,6 kg à vide), elle est bien adaptée à l’utilisation « amateur ». Elle présente une autonomie raisonnable de 4 minutes environ à 16 images par seconde. […] Le remontage complet du ressort nécessite 29 tours de manivelle (rabattable avec logement pour le maneton) et assure une autonomie de prise de vues de 40 secondes à la cadence de 16 images par seconde. Le déclencheur peut être verrouillé pour une marche continue et un bouton permet de réduire la cadence à 8 images par seconde. Sous la poignée de transport, un compteur indique le métrage de film qui reste à exposer.

[…] Pas de complications telles que obturateur variable, marche arrière, etc., seulement une cadence réduite à 8 images par seconde pour une projection en accéléré ou une adaptation à de mauvaises conditions de lumière pour des plans fixes.

[…] Quand au prix, chez Photo-Plait, en 1939, il fallait compter 3850 francs (1880 euros actuels) pour la Ciné-"Kodak" K équipée de l’objectif anastigmat f:1,9 de 35 mm. Les objectifs coûtaient de 1500 à 2500 francs (425 francs pour l’adaptateur). Une bobine de film de 30 mètres (4 minutes) en Kodachrome coûtait 295 francs (144 euros) développement compris. Le noir et blanc panchromatique coûtait 170 francs. Globalement, le loisir cinéma, même avec une caméra simple, n’était pas à la portée de toutes les bourses.
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Jean-Claude Laubie

Extrait de l'ouvrage "150 ans d'appareils photo" de Todd Gustavson : les premiers Kodak coutaient 25 $ et étaient livrés avec suffisamment de film pour prendre une centaine de photos circulaires de 6,35 cm de diamètre. Lorsque le rouleau était terminé, on renvoyait l'appareil à Kodak, qui développait le film et renvoyait les photos avec l'appareil chargé d'un nouveau rouleau. Cette "proposition de valeur" adopta comme slogan "Appuyez sur le bouton, nous faisons le reste". La formule connut un succès étonnant pour un produit de luxe, car en 1888, 25 $ représentait une somme importante.

J'évoque le premier succès de Kodak en photographie - bien avant l'invention du cinéma en 1895 et bien avant la mise sur le marché de la caméra qui nous intéresse, en 1930 - car lorsqu'on prend en main la caméra Modèle K on voit qu'elle est l'héritière de l'appareil photo "Kodak" premier du nom (à voir ici dans sa seconde version de 1889). La Modèle K est une jolie boite noire, presque rudimentaire, possédant deux boutons et une manivelle.

Le manuel de la caméra précise qu'il n'y a que deux choses à faire pour effectuer une belle prise de vue, correctement exposée :
1 - Régler l'entrée de lumière (un guide est fixé sur le côté de la caméra, en photo ci-contre)
2 - Faire le point (pas nécessaire avec certains objectifs)

Nous sommes donc bel et bien en présence d'une caméra ne nécessitant aucune connaissance technique, descendante de l'appareil photo originel de 1888, à la différence près que vous envoyez uniquement le film en développement, et non plus l'appareil lui-même.
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Pierre Bouchut

Ci-dessous, page du catalogue Photo-Plait de 1936

Fabriquée à partir de 1930

Cadences : 8 et 16 i/s
1,6 kg à vide
Considérée comme légère et compacte, le modèle précédent pesait 2,3 kg et contenait moins de film

Déposant : François Dupont. Cette caméra appartenait à son père ingénieur chimiste.
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Version bleue de cette même caméra sur Antiq-Photo.com >>>
Infos détaillées sur le catalogue des appareils cinématographiques de la Cinémathèque française et du CNC >>>

Paillard Bolex H 16 RX

Article d'Hervé Ledélis, issu de la revue CinéScopie n°32 (2013)

La mécanique de précision est l’affaire des Helvètes depuis le XIXe siècle. Les montres, les horloges, les réveils sont fabriqués en Suisse. Ce petit pays de montagne se désenclave ainsi par un savoir-faire générateur d’emploi et d’économie qu’il exporte dans le monde entier. En 1814 un certain Moïse Paillard décide de fonder une manufacture horlogère à Sainte-Croix. Il produit également des boîtes à musique très appréciées de la bourgeoisie industrielle de son pays, qu’il construit dans un petit atelier au rez-de-chaussée de sa maison.

En 1875, Paillard emploie déjà près de cinquante personnes. Il faut dire que Monsieur Paillard n’est pas en reste pour trouver de nouvelles idées. D’ailleurs une crise économique le contraint à  rechercher de nouveaux marchés et surtout à diversifier ses activités. […]

En 1914, la machine à écrire fait son apparition. Les ingénieurs de Paillard mettent au point en 1923 un modèle attractif sous la marque Hermès qui connaîtra un succès mondial. C’est ensuite l’Hermès Baby, la machine à écrire portable la plus petite du monde, qui fait son entrée sur le marché en 1935. Elle est popularisée par Ernest Hemingway qui en fait son objet fétiche. […] La société s’agrandit. Elle a déjà mille employés en 1937. […]

Les frères Paillard font la connaissance à Genève d’un certain Jacques Bogopolsky. Cet étudiant en médecine né à Kiev possède un savoir-faire dans le domaine de la mécanique de précision. Il a acquis sur le tas une formation d’ingénieur et surtout fabrique des caméras sous la marque Bolex dès 1924 […] La caméra Autot Ciné A est le tout premier modèle vendu sous le nom de Bolex que découvrent non sans intérêt les frères Paillard. Bogopolsky a toujours eu une certaine admiration pour les fabricants de montres suisses. Bolex vient d’une contraction de son nom francisé Bol et Ex par référence à la terminaison de Rolex. Bogopolsky change de nom et devient Bolsey et Bolsky pour traiter les affaires. […]

Un contrat est établi avec Paillard pour acheter le concept et le design de ces caméras. Par cet accord Bolsky s’engage pour une durée de 5 ans (NDR : nous sommes en 1929) à développer pour l’industriel une nouvelle gamme de caméras. Paillard qui jusqu’ici se dispersait entre la machine à écrire Hermès, le gramophone, les taille-crayons et autres allume-gaz, semble être sur un bon coup. Incroyable d’ailleurs que les limiers de chez Paillard n’aient pas su flairer plus tôt le marché porteur de l’image de cinéma. […] En 1935, sous contrat avec Paillard, Bolsky développe la légendaire caméra H16, une caméra 16 mm non reflex dotée de trois objectifs interchangeables montés sur une tourelle. Cette caméra H16 est une extension du modèle Auto Ciné B.

[suite dans les pages suivantes]

La H16 est la plus recherchée et la plus vendue des caméras 16 mm. Elle offre une sécurité par son mécanisme d’entraînement sans faille. Pas de panne de batterie possible puisque le moteur se remonte. Le remontoir à l’instar d’un réveil occupe la partie droite de la caméra. Il est l’une des cinq commandes principales. Une fois remonté à fond, le moteur offre trente secondes d’images en continu. Notons aussi la bague des vitesses, la marche arrière, le levier de débrayage du moteur en cas de blocage et le déclencheur pour marche normale et continue. La fonction image par image pour l’animation est aussi accessible depuis le déclencheur latéral. […]

L’ensemble du mécanisme comprend huit cent pièces travaillant ensemble avec une précision d’un centième de millimètre. Cinq vitesses de défilement entraînent la bobine de trente mètres : 8, 16, 24, 48 et 64 i/s. […]

L'obturateur constitué d’un disque de 190 degrés fonctionne au trentième de seconde à 16 i/s et au soixantième de seconde à 24 i/s. Il suffit de faire un calcul pour connaître le temps d’exposition aux différentes vitesses, arithmétique oblige ! Le compteur d’images indique le métrage restant après chaque débit de film. Modernité pour l’époque : un déclic discret signale à l’opérateur le passage de vingt-cinq centimètres de film.

[suite à la page suivante]

La H16 RX est une caméra H16 reflex apparue en 1956 qui reprend exactement les mêmes caractéristiques que sa grande sœur. Elle dispose en plus d’un levier sur la tourelle qui permet une meilleure rotation pour positionner l’objectif choisi devant la fenêtre d’exposition. La différence principale réside dans l’adjonction d’un viseur reflex qui par un savant jeu de prismes va chercher l’image entre la sortie de l’objectif et la fenêtre d’exposition. Ce système ingénieux constitué de dix prismes optiques, permet à la fois un cadrage exact sans perte de parallaxe et une mise au point parfaite sur le grain du dépoli. […]

Les caméras H16 et H16 RX ne sont pas données. Dans le Cinéphotoguide de 1970 la H16 RX 5 dotée d’un magasin de 120 mètres coûte 3856 Fr (4285 €).
En 1978 dans la même publication la H 16 SMB à moteur est affichée à 9560 Fr (5216 €). La H16 RX 5 a augmenté de plus du double, elle est vendue 9524 Fr (5197 €) La Bolex H16 EL est à 19875 Fr (10845 €)
(NDR : La H16 EL est la version "électronique". De la mesure de la lumière à la régulation du moteur électrique, tout a été électrifié). […]

Notons au passage qu’au moment où Stefan Kudelski impose son fameux Nagra, aucune passerelle n’est établie avec Paillard-Bolex dont les caméras demeureront majoritairement muettes. Signalons toutefois les modèles de la dernière génération qui offriront une prise de son direct sur pellicule pistée. Paillard-Bolex poursuit son ascension en produisant des milliers de caméras H16, H16 RX, H8 et B8 (NDR : H8 et B8 sont des caméras 8 mm) et autant de projecteurs sans se soucier qu’un autre standard est en train de voir le jour.
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Hervé Ledélis
Issu de la revue CinéScopie n°32 (2013)

Ci-contre, aperçu de l'intérieur de la H16 RX
Ci-dessous, illustration montrant le fonctionnement de la visée reflex de la H16 RX

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France-Suisse 2014-2020

Cette exposition réalisée dans le cadre du projet EntreLACS vient continuer le travail réalisé en partenariat avec l'Université de Lausanne et la Cinémathèque suisse autour des appareils Bolex >>>
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Aussi loin que remontent mes souvenirs, j’ai toujours connu mon père avec sa caméra. Elle l’a accompagné jusqu’à la fin des années 1980, avant qu’il ne la remplace par un caméscope.

En fouinant dans de vieux albums, j’ai retrouvé ces deux photos : la première le représente accroupi à côté d’une petite fille, à Lambaréné, dans l’enceinte de l’hôpital fondé par le Docteur Albert Schweitzer, présent ce jour-là sur une autre photo aux côtés de ma mère. La seconde est prise à Venise en 1957 ou 1958. Il est en compagnie de sa sœur Christiane et de son mari Serge, qui deviendra quelques années plus tard le parrain de mon frère Francis-Olivier.

Le point commun entre ces deux clichés ? Sa fidèle Paillard !

Acquise en 1955, Jean-Jacques l’emporte au Niger, où il commence une carrière d’expatrié qui le conduira au Gabon, au Tchad et en Côte d’Ivoire. Jouant la sécurité - ou n’ayant pas d’autre solution ? - il envoie ses bobines en France pour le développement. A notre époque du "tout, tout de suite", il peut paraître inimaginable d’attendre trois semaines pour voir le résultat de ses prises de vues !

Événements familiaux bien sûr, mais aussi paysages, faune et cérémonies africaines : en 30 ans de bons et loyaux services, la Paillard en a vu défiler ! Des kilomètres de souvenirs que nous, ses enfants, admirions souvent le dimanche après-midi, des années plus tard, à notre retour en Haute-Savoie, émerveillés par nos propres grimaces ou la magie d’un montage à l’envers qui faisait remonter Jean-Jacques sur le plongeoir d’où il venait de s’élancer…
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Jean-Christophe Brunet

 

Fabriquée à partir de 1956

Cadences : 8, 16, 24, 32, 48 et 64 i/s
2,3 kg sans accessoire ni objectif
Visée réflex et visée directe
Tourelle triple objectif

Déposant : Jean-Christophe Brunet
Utilisateur : Jean-Jacques Brunet

 

Pathé Webo M

Article de Jean-Claude Laubie,
issu du magazine CinéScopie n°32 (2013)

La caméra Pathé Webo, conçue par les ingénieurs Jean Weissbordt et Jacques-Jean Broïdo vers le milieu des années 1940, est restée pendant plusieurs décennies l’un des fleurons de la société Pathé et l’une des meilleures caméras du moment. Cette caméra a été utilisée aussi bien par les amateurs avertis (en 9,5 mm comme en 16 mm) que par les chercheurs, explorateurs, journalistes et professionnels du cinéma. Sa robustesse et une gamme complète d’accessoires la rendaient utilisable dans tous les domaines. […]

Définir avec exactitude la date d’apparition sur le marché de la caméra Pathé Webo type M n’est pas très facile. […] Mais voici ce que me dit Jacques Léguille, passionné d’histoire Pathé : "A partir de 1933-1934 la société PATHÉ BABY est en déclin et à la Libération la S.C.I. PATHÉ a hâte de revenir en force parmi la concurrence, en partant de rien sauf les beaux projets de mettre rapidement sur le marché les appareils de prestige pour l’époque, la Webo M et le projecteur Webo Joinville. Pour cela il faut présenter du matériel que l’on annonce bientôt disponible avec distribution de photographies de prototypes chez les revendeurs. Cela est une source d’erreurs sur l’année exacte de mise sur le marché." […]

C’est donc bien à la fin de l’année 1949 qu'est mise sur le marché la Webo M et Jacques Léguille ajoute : "La diffusion de différents clichés de la Webo M a pertubé de nombreux réalisateurs de catalogues car l’objet présenté n’est pas celui qui est disponible à la vente".

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Cette caméra, vraisemblablement inspirée des réalisations Kodak, s’impose alors rapidement pour devenir une caméra de référence, appréciée également outre Atlantique. Son utilisation s’étend à tous les domaines bien au-delà de l’amateur et du reportage. Par exemple, le numéro 8 de Pathé Ciné Revue (avril 1954) consacre quelques pages à la mise en œuvre de la Pathé Webo pour l’étude de l’aérodynamisme de la Dyna Panhard. […]

Jusqu’en 1960, sa fabrication va rester assez stable. Mais à partir de cette date (est-ce l’influence de Cinéric, absorbé peu après?), plusieurs modifications vont la moderniser et la hisser vraiment au niveau des caméras professionnelles. La visée reflex est améliorée et devient plus précise et plus lumineuse, la tourelle est agrandie pour s’adapter aux nouveaux objectifs d’un diamètre plus important. Pour le détail, les plaques en aluminium photogravé sont en décor noir et la peinture est gris martelé. Le coq est stylisé. Pathé va devenir E.P.C.

C’est 1964 qui sera la date décisive. La caméra Webo M fait un nouveau bond en avant et l’on voit apparaître pratiquement en même temps :
- la Webo AT avec dispositif de chargement amovible (automatic threading)
- la Webo Professionnal, qui peut recevoir des chargeurs de 60 et 120 mètres grâce à une ouverture au sommet de la caméra.
- la Webo BTL, modification fondamentale qui incorpore dans la caméra une mesure de l’exposition par cellule CDS placée derrière l’objectif (Behind The Lens).

La gamme est complétée par de nombreux accessoires disponibles (moteur avec bloc d’alimentation secteur/chargeur de batterie, chargeur 60 et 120 mètres, moteurs torche pour la caméra et le chargeur, poignée déclencheur, crosse d’épaule, compendium, viseur coudé et microscopes, sac de transport… sans oublier la gamme d’optiques. Bref, la Webo est vraiment la caméra universelle.

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1972, autre date importante. Les premières publicités présentent une nouvelle caméra. Sur la base de la caméra Webo qui va poursuivre sa carrière, Pathé (devenu Pathé Movie-Sonics depuis 1968) introduit résolument l’électronique dans sa caméra. Le nom Webo disparaît et la caméra est désormais la Pathé Electronic. [...]

La Pathé Electronic conserve les caractéristiques globales de la Webo. Mais un moteur électrique remplace le moteur à ressort avec une batterie de 12 volts logée dans la poignée de forme ergonomique. Électronqiue oblige, le diaphragme qui équipe le zoom est asservi au circuit de mesure de l’exposition, un moteur associé à ce zoom assurant toujours le bon réglage du diaphragme. Il est débrayable. […] La Pathé Electronic a été adaptée aux formats 16, 9,5 et Double Super-Huit.

1979. Vers la fin de la fabrication des caméras Pathé, une version simplifiée s’est appelée « Report », et « Report Duolight ». Vraisemblablement, cette caméra aux caractéristiques réduites n’a pas eu un grand succès.

1981. Abandon de la fabrication des caméras.
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Jean-Claude Laubie
Issu de la revue CinéScopie n°32 (2013)

Publicité de 1958

Pathé maintient sa suprématie.
Visée réflex.
Exempte de tout scintillement, garantit en prise de vues comme à l’arrêt un cadrage rigoureux, sans parallaxe et une mise au point précise quel que soit le système optique utilisé. Le microscope de visée agrandit, plus de huit fois, l’image réfléchie sur le dépoli par une lamelle optique spécialement traitée, de 12/100e d’épaisseur, scellée à demeure (donc indéréglable). Le prélèvement lumineux du viseur est absolument négligeable (de l’ordre de 0,04 diaphragme). Obturateur variable, même en marche depuis l’ouverture jusqu’à la fermeture totale. Réalisation facile de fondus enchaînés, trucages, etc. Réglage à volonté des temps d’exposition. Vitesses variables de 8 à 80 images seconde par variation continue avec étalonnage de 6 fréquences types. Utilisation de tous objectifs aux pas et tirage standards et du Pan Cinor sans viseur (d'où réduction notable du prix d’achat). Mécanisme insensible aux variations de température grâce à la lubrification par graphite sec et huile spéciale à viscosité constante de -40° à +120°. Moteur puissant à déroulement contrôlé par un régulateur robuste et précis. Chaque remontage peut entraîner 89 images, soit 6,78 mètres de film 16mm. Boitier de caméra. Léger et résistant, à fond plat, parfaitement stable. Accessoires. Prévus spécialement ou adaptés, ils offrent au Cinéaste des possibilités incomparables : moteur électrique fonctionnant sur batterie ou secteur – Cinémascope – Pan Cinor – Macro et Microcinéma, etc...
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Fabriquée à partir de la fin des années 1940

Cadences : 8, 16, 24, 32, 64, 80 i/s
2,4 kg à vide, sans objectif
Visée réflex
Tourelle triple objectif

Déposante  : Odile Ortolland
Utilisateur : Jan Ercé
Marie-Jeanne Chapeaux et sa fille Odile Ortolland nous ont déposé les caméras de Jan Ercé alias Roger Chapeaux journaliste de métier. Son portrait et ses films sur notre site >>>

Ci-dessous, un extrait vidéo de l’épisode de "Feuilletons d’une mémoire heureuse" qui lui est consacré.

Jan Ercé, un amateur éclairé