Collection Paul Poncin

Paul Poncin

Paul Poncin, cadet d'une famille de 6 enfants, est né le 19 juillet 1917 à Crottet, de Benoit et Jeanne Marie Corrand.
En dehors de sa mobilisation du 6 juillet au 20 décembre 1941, il a suivi scrupuleusement l'ordonnancement ecclésiastique : tonsuré le 8 mars 1941, sous-diacre le 5 juillet 1942, surveillant d'établissement scolaire à Belley en octobre 1942, diacre le 19 décembre 1942, pour être ordonné prêtre le 29 juin 1943.
Il a ensuite officié comme vicaire de Foissiat dès le 5 août 1943, puis à Viriat à partir d'octobre 1944 et Trévoux dès le 27 mars 1947. Le 26 mars 1950 il devient curé d'Arbigny puis curé de Saint-Jean-sur-Reyssouze et vicaire économe de Boissey le 15 avril 1965. Il a beaucoup oeuvré au sein de la Croix Rouge en y dispensant le secourisme. Il a également contribué au développement de la Fête des Fleurs du 15 août à Saint-Jean-sur-Reyssouze.

C'est lors de son vicariat auprès du curé de Viriat qu'il s’achète une caméra 16mm et qu'il lance les projections publiques dans la salle paroissiale. Paul Poncin se fait chroniqueur de la ruralité dans les paroisses dans lesquelles il officie, réussissant à dresser du monde rural des années 1950 un portrait authentique et flatteur. Au moment de la construction de la salle de fêtes de Viriat en 1969, la cabine de projection de la salle paroissiale est détruite et de nombreux films sont perdus. C'est un des enfants de choeur auprès de Paul Poncin, Pierre Dilas, qui sauvera une partie de ses films.

Il possédait une voiture Renault Dauphine blanche et prévenait invariablement ses neveux lorsqu'il les visitait : "touche pas" ! C'est par cette expression par la suite que ses neveux l'annonçaient : "papa, voici tonton Touchepas", se rappellent-ils.
Il décède brusquement le 15 août 1973, jour de la fête des Fleurs, ses funérailles se tiennent le 18 août 1973 à Saint-Jean-sur-Reyssouze.

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Contraste

Variation de l'ombre et de la lumière dans une image. Le contraste n'est pas souvent maîtrisé dans le cinéma amateur. Or, pendant cette veillée de dépaillotage du maïs, Paul Poncin, en cinéaste éclairé, réussit à capturer de nuit la lumière d'un feu de camp sur les visages.

Ruralité

Caméra des champs, l'espace rural est décor et sujet du film amateur. Filmer les gestes au rythme des saisons, comme le dit Colette Vibert-Guigue, cinéaste amateure et agricultrice en Savoie : « C’était pas du folklore, c’était la vie de tous les jours ».

Paul Poncin, caméra des champs