Collection Émile Berrux

Émile Berrux

À l'âge de 20 ans, Émile Bérrux fonde en 1948 avec Robert Savoy, Louis Badin, Georges Perrot et Jacques Duclos le club Georges Mélies. Émile Bérrux était alors dessinateur pour l'hebdomadaire "La Savoie" française. Robert Savoy dessine lui pour les "Allobroges" et le "Travailleur Alpin". Jacques Duclos, libraire, Georges Perrot, vétérinaire et Louis Badin, ingénieur Arts et Métiers vont financer la première caméra du club, une ETM P16 à tourelle. Emile Berrux réalise des reportages sur l'actualité locale, pas tous les jours, mais très régulièrement, qui sont présentés au retour du développement chez Kodak, 15 jours à trois semaines plus tard, au cinéma l’Astrée de Chambéry avant le grand film. Pour lui, même s’il réalise, tout appartient au club, il y a laissé tous les films, mais beaucoup ont disparu. Reportage, fiction, animation, les cinéastes amateurs du club Mélies s'essayent à toutes les techniques. Leur activité durera 10 ans avant que le club ne s'oriente plus spécifiquement vers la photographie.

Stabilité

Patience, retenue et fluidité : trois notions que le cinéaste amateur n'a pas toujours en tête lorsqu'il effectue des mouvements de caméra. Dans le cinéma amateur, on dégaine souvent sa caméra pour prendre sur le vif ce qui se déroule devant soi. 
Émile Berrux, lorsqu'il effectue ses prises de vues, n'oublie pas de prendre son temps. Tous ses plans, fixes ou en mouvement, sont pris sur un pied de caméra, même lorsqu'il filme au milieu de la foule. Il effectue un beau panoramique de gauche à droite, exceptionnellement stable et régulier, sur la foire et ses stands.

Inventaire

La complainte du progrès : une foire, des participants, des exposants, un concessionnaire auto, un accordéoniste, du textile, des bouteilles de vin, des machines agricoles, des vélos, un rasoir électrique, des postes radio, un aspirateur, une grue, des cuisinières, des avions, des horloges, des bijoux, des balances, un four, de la moutarde, un réfrigérateur, des insecticides, etc.

Émile Berrux, la complainte du progrès