Ma commande (0)
ACCUEIL NOUS CONTACTER ADHERER MON COMPTE
NOUS SUIVRE Facebook Instagram
Cinémathèque des Pays de Savoie et de l'AinCinémathèque des Pays de Savoie et de l'Ain
Actualités
          • "Le Centre Pompidou" de Roberto Rossellini

          • Séance ANNECY CINEMA ITALIEN

          • Jeudi 28/09 à 19h
          • Hommage à Roberto Rossellini, en présence de deux invités exceptionnels : Jacques Grandclaude et Mario Serenellini

            « Beaubourg est un phénomène important" déclarait Roberto Rossellini à Ecran 77. "J’ai regardé le phénomène. (…) Je n’ai utilisé dans le film ni musique ni narrateur. J’ai voulu montrer Beaubourg. J’ai caché des dizaines de micros et j’ai recueilli toutes les voix du public qui court en masse à Beaubourg » .

             

            En 1977, le Centre Pompidou ouvre ses portes. Objet de nombreuses controverses avant même son lancement, ce centre culturel d’un genre nouveau fait le pari de la pluridisciplinarité et de la plus grande accessibilité au public. Musée, cinémas, expositions, spectacles vivants, bibliothèque de livres en libre accès sont proposés à tous jusqu’à 22 heures.

            Pour accompagner la naissance de ce géant et la faire connaître au monde, le ministère des Affaires étrangères, sous l’impulsion de Patrick Imhaus, chef du service culturel, décide de mobiliser le maximum de moyens et de faire appel à un grand réalisateur. Très vite, Roberto Rossellini apparaît comme celui qui aura la vision la plus objective et pourra catalyser la plus large audience. En effet, l’auteur de Rome, ville ouverte a consacré la seconde partie de sa vie à réaliser des films pour la télévision, vecteur privilégié à ses yeux de transmission de la connaissance.

            D’abord réticent, le cinéaste finit par accepter la proposition à condition de choisir le producteur. Ce n’est qu’après avoir rencontré Jacques Grandclaude, fondateur et animateur d’une communauté de cinéma pluridisciplinaire (Création 9 Information), qu’il accepta de se lancer dans cette aventure. Voulant tourner le film en 35 mm, le cinéaste entraîna cette société de production à participer au financement du film.

            Bien entendu, carte blanche était donnée à Rossellini pour approcher le sujet comme il l’entendait. Au cours du tournage, le cinéaste se sentit de plus en plus concerné par le Centre. D’abord perplexe devant ce projet si novateur, il va peu à peu y adhérer.

            Le film ne comporte aucun commentaire. Témoigne seule la réalité sonore du lieu. C'est ce contact du public confronté directement à l'art contemporain, dans sa spontanéité et sa sincérité, que Rossellini veut saisir. Pour cela, il adopte un principe de déambulation qui lui est cher et lui permet d'accumuler les observations. « Il ne s'arrête pas aux œuvres, commente Alain ­Bergala, ce qui l'intéresse, c'est le rapport du public aux œuvres » . D'où parfois un côté Tati, ­cocasse, né de la fraîcheur naïve des réactions, car le public n'a pas encore appris à révérer l'art contemporain. Et un intérêt sociologique certain.

            Diffusé par TF1 et la RAI dans le sillage de l’inauguration, il n’a pratiquement jamais été projeté depuis. S’apparentant à un film d’ethnologue, constitué de longs travellings zoomés éclairés par Nestor Almendros.

             

            Séance-débat en présences de Jacques Grandclaude (cinéaste et producteur) et Mario Serenellini (collaborateur culturel -notamment de cinéma- à La Repubblica).

             

            Pensez à réserver au 04 50 23 51 09 ou contact@letelepherique.org

          • "Le Centre Pompidou" de Roberto Rossellini
Avec le soutien de :
Soutiens
Mécènat
Groupama
Suivre la Cinémathèque surFacebookInstagram

Recevoir la lettre d’informations

OK

Le Téléphérique
12 bis Route d'Annecy
74290 Veyrier-du-Lac


+33 (0)4 50 23 51 09
contact@letelepherique.org

 

Mentions légales

Conditions générales de vente

 

En partenariat avec
Partenaires
 
Partenaires
 
Powered by diasite